Coupures fédérales : La population est laissée-pour-compte

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Montréal, 27 juin 2012 – L’Alliance de la Fonction publique du Canada, région du Québec (AFPC-Québec) dénonce les dernières coupures annoncées par le gouvernement conservateur du Canada.  L’AFPC-Québec rappelle que l’ensemble des coupures mettrons en danger la santé et la sécurité de la population, compromettront sérieusement les services offerts aux citoyens en plus de fragiliser l’économie de toutes les régions du Québec.

« L’annonce d’aujourd’hui est à la fois surréaliste et révoltante.  Maintenant au Canada, nous devrons être jeunes, en santé et possédant un emploi. Sinon, nous serons laissés-pour-compte par le gouvernement, » souligne indignée Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC-Québec.

Au Québec (à l’exclusion de la région de l’Outaouais), le gouvernement conservateur vient de mettre 700 employées et employés fédéraux au ballotage, portant le nombre à 2350.   De ce nombre, à Service Canada seulement, 540 fonctionnaires ont maintenant un avenir incertain. Pourtant ces personnes aidaient les gens sans emploi à se trouver du travail. 

Malgré les vagues d’annonces de coupures qui ont court depuis le début du mois d’avril, il est encore difficile de savoir avec précision la force des impacts sur les programmes et les services publics, puisque le gouvernement est très avare quant à son plan.  Nous pouvons cependant nous attendre à une explosion des délais de traitement à l’assurance-emploi, à la pension de vieillesse et au supplément de revenu garanti.

«  Le gouvernement conservateur se garde bien de dévoiler les impacts socio-économiques de ses décisions.  Les chômeurs, les retraités et les immigrants pour ne nommer que ceux-là réaliseront à leurs dépens qu’ils n’auront plus accès à des services publics essentiels.  De plus, si j’étais maire d’une ville qui abrite un bureau fédéral, je commencerais sérieusement à questionner les décisions de ce gouvernement,» ajoute Mme Picard.

Rappelons que le budget du gouvernement conservateur prévoit l’abolition de 19 200 postes.  Ce chiffre est très partiel, car il ne tient pas compte de plusieurs milliers d’emplois perdus depuis 2007 et du gel d’embauche en vigueur depuis 2010. 

L’AFPC-Québec réclame le maintien des services tel que nous les connaissons, pour la santé et la sécurité collective de l’ensemble de la population. Les coupures de programmes fédéraux et les mesures d’attritions des emplois dans les services publics ne sont pas la voie à emprunter pour équilibrer les finances publiques. L’AFPC-Québec, propose quant à elle d’augmenter les revenus étatiques, en révisant à la hausse la fiscalité des grandes entreprises qui bénéficient de réductions d’impôt depuis plusieurs années.

L’AFPC représente plus de 178 000 au Canada. Au Québec, affiliée à la FTQ, l’AFPC-Québec regroupe plus de 40 000 membres dans le secteur public fédéral, les universités québécoises ainsi que dans le secteur privé.

 

Pour informations : Patrick Leblanc, attaché politique, 574-706-5997, leblanp@psac-afpc.com