L’AFPC consternée par les propositions du gouvernement Marois

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Montréal 16 septembre 2013 - L’AFPC est très inquiète de l’impact sur ses membres qui travaillent  dans la fonction publique et parapublique, et sur la population Québécoise, de l’interdiction du port de signes religieux ostentatoires proposée par le gouvernement Marois.

« Notre syndicat s’est battu à maintes reprises pour défendre les droits humains de nos membres, notamment leur droit à la non-discrimination » affirme la présidente nationale Robyn Benson. « Bien sûr, nous appuyons le principe de la séparation de la religion et de l’État, de la laïcité des institutions publiques ainsi que le devoir de réserve des fonctionnaires. Cependant nous défendrons farouchement le droit à la liberté de religion et la liberté d’expression de nos membres, ainsi que leurs droits à l’égalité».

L’AFPC est particulièrement inquiète de l’impact de cette proposition sur les droits des minorités religieuse.  « Les politiques publiques ne devraient pas servir de prétexte pour exclure des groupes minoritaires encore plus facilement du marché du travail. Au contraire, il faut promouvoir l’égalité et l’intégration des groupes sous-représentés dans les institutions publiques » souligne Magali Picard, Vice-présidente exécutive régionale pour le Québec.

L’AFPC représente plus de 58,000 membres au Québec, dont plus de 20,000 dans le milieu universitaire qui seront directement visés par ces propositions.  

 

Pour informations: Patrick Leblanc, attaché politique, 514-706-5997, leblanp@psac-afpc.com