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Montréal, 22 mars 2012 – L’Alliance de la Fonction publique du Canada, région du Québec (AFPC-Québec) profite de la manifestation nationale dénonçant la hausse des frais de scolarité pour appuyer la lutte menée par les étudiantes et les étudiants québécois.
« La lutte étudiante est avec le mouvement des indignés, les premiers signent de prises de conscience de la population concernant la gouvernance de l’État, la répartition de la richesse et le financement des services publics dans la société québécoise,» indique Jérôme Turcq, vice-président exécutif régional de l’AFPC-Québec.
L’AFPC-Québec est d’avis que le financement des services publics, comme l’éducation, doit s’effectuer par l’ensemble de la population ainsi que les entreprises privées par le biais des impôts progressifs.
« La grève présentement menée par les étudiantes et les étudiants québécois dépasse largement le cadre de leurs propres revendications. Il s’agit beaucoup plus de revoir en profondeur le financement de nos services publics, dont l’éducation post secondaire, » souligne Carol-Anne Gauthier, présidente du Conseil québécois des syndicats universitaires de l’AFPC-Québec.
L’éducation, comme l’ensemble des services publics ne sont pas des biens de consommation. L’éducation post secondaire doit demeurer accessible pour toutes et tous qui désirent y accéder indépendamment de leur moyen financier. Pour ce faire, l’AFPC-Québec revendique la gratuité scolaire à tous les niveaux.
« Nous profitons également de cette journée pour revendiquer au gouvernement conservateur du Canada l’augmentation des budgets d’investissements des organismes subventionnaires fédéraux qui financent la recherche universitaire, » réclame pour sa part Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale suppléante de l’AFPC-Québec.
Avec 300 000 étudiantes et étudiants en grève, l’AFPC-Québec demande au gouvernement du Québec de se rendre à l’évidence et d’ouvrir le dialogue avec les étudiantes et les étudiants.
Affiliée à la FTQ, l’AFPC-Québec regroupe 40 000 membres, dont près de 20 000 auxiliaires administratifs et d’enseignements, ainsi que les auxiliaires et professionnels de recherches dans les universités québécoises.
L’AFPC-Québec regroupe également 20 000 travailleuses et travailleurs de la fonction publique fédérale au Québec.
Pour toutes informations : Patrick Leblanc, attaché politique, 514-706-5997,