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Montréal, 8 octobre 2015 – Plus de 200 membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, région du Québec et du Syndicat des Douanes et de l’Immigration manifestent ce matin à l’Aéroport de Montréal-Trudeau pour une meilleure sécurité frontalière au pays.
L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a perdu plus de 1000 postes dont des agents des services frontaliers, de maîtres-chiens et d’enquêteurs. Ces compressions budgétaires, auxquelles s’ajoute l’introduction de bornes de Contrôle frontalier automatisé (CFA), ont un impact négatif sur la sécurité des Canadiennes et des Canadiens.
« Sans un nombre adéquat d’agents des services frontaliers bien formés et présents dans tous les points d’entrée au pays, c’est irréaliste de penser que les Canadiens sont en sécurité au pays », souligne Jean-Pierre Fortin, président du Syndicat des Douanes et de l’Immigration qui représente 10 400 membres.
L’ASFC a introduit des bornes de CFA aux aéroports de Montréal, de Toronto et de Vancouver en 2013. Ces bornes peuvent lire un passeport et une carte de déclaration douanière, mais elles ne détectent pas pour autant les fausses déclarations.
Depuis l’installation de ces bornes à Montréal-Trudeau, le nombre de saisies a diminué de 25 %. Le gouvernement canadien a étendu ce programme aux Américains et souhaite le faire à d’autres ressortissants étrangers.
« On ne peut pas remplacer les humains par des machines, si ça se fait au prix de la sécurité des Canadiens », enchaîne Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale pour l’AFPC-Québec.
L’AFPC-Québec et le SDI continueront leurs actions et utiliseront tous les moyens légaux pour défendre le droit de négocier librement.
L’AFPC représente plus de 170 000 membres au Canada. L’AFPC-Québec, affiliée à la FTQ, regroupe plus de 40 000 membres.
Le SDI est un Élément de l’AFPC et représente les travailleurs et des travailleuses de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Source : Patrick Leblanc, AFPC-Québec, 514-706-5997, leblanp@psac-afpc.com