Pacte fiscal : l’AFPC-Québec manifeste à Québec

Message d'erreur

Le fichier spécifié temporary://fileI3wmmd n'a pas pu être copié car le répertoire de destination n'est pas correctement configuré. Cela peut être dû à un problème de permissions sur le fichier ou le répertoire. Plus d'informations sont disponibles dans la journalisation du système.×

Québec – 12 mai 2016 – Une délégation de l’Alliance de la Fonction publique du Canada, région du Québec (AFPC-Québec), a manifesté ce matin, aux abords du Centre de congrès de Québec, afin de dénoncer le pacte fiscal.

Des milliers de travailleuses et de travailleurs municipaux et leurs alliés ont perturbé la rencontre de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), ce matin à Québec. L’objectif de cette manifestation pacifique, mais combien bruyante, servait de prétexte pour dénoncer le pacte fiscal intervenu entre les municipalités et le gouvernement. L’important pour les syndicats qui représentent des travailleuses et des travailleurs dans le monde municipal est de maintenir la pression pour forcer le gouvernement à reculer sur sa position.  

Le pacte fiscal est une mesure antisyndicale du même acabit que les mesures mises de l’avant par les conservateurs de Stephen Harper.  Dans la mesure où le gouvernement donnerait le pouvoir aux municipalités de fixer les conditions de travail à leurs employé-e-s, c’est l’ensemble des travailleuses et des travailleurs qui seraient à risque.

Qu’est-ce que le pacte fiscal?

L’automne dernier, les mairesses et les maires, l’UMQ et la Fédération québécoise des municipalités, avec les villes de Montréal et de Québec se sont entendus avec le gouvernement du Québec sur des compressions de 1,2 milliards.  Les compressions qui doivent s’échelonner sur quatre ans étaient conditionnelles au pouvoir d’imposer les conditions de travail de leurs employé-e-s au terme d’une négociation collective. L’octroi de ce pouvoir d’imposer les conditions de travail contrevient au principe de négociation d’égale à égale, puisque la finalité de la négociation sera connue à l’avance par les villes.

Hier, des représentants du gouvernement du Québec auraient laissé entendre qu’ils ne donneraient finalement pas ce pouvoir aux villes. Un dossier à surveiller, mais la mobilisation doit continuer.

L’AFPC représente plus de 180 000 membres au Canada. Au Québec, affiliée à la FTQ, l’AFPC-Québec regroupe plus de 40 000 membres dans le secteur public fédéral, les universités québécoises ainsi que dans le secteur privé.

 

Pour informations : Patrick Leblanc, attaché politique, 514-706-5997