Coupures fédérales: Attention au syndrome du survivant

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Un message de la présidente du comité de santé et sécurité de l'AFPC-Québec

Depuis le 29 mars dernier, l'atmosphère dans les milieux de travail est consternante. Avant les annonces des coupures des dernières semaines, nos membres vivaient déjà des réalités difficiles.  Nos membres étaient aux prises avec une surcharge de travail, la nécessité de faire du temps supplémentaire qui occasionnait un épuisement professionnel et du stress grandissant.  Ces situations avaient pour conséquences une augmentation des absences pour des raisons de maladie ou des problèmes de santé physiques et mentaux.

Malgré tout le gouvernement continue de presser le critron

Depuis près de deux mois, le gouvernement Harper continue à presser le citron.  Ce gouvernement guidé par son idéologie austère, passe les programmes et les emplois de la fonction publique fédérale à la hache. La charge de travail continuera d'augmenter, mais nous devons être conscient qu'il y aura moins de travailleuses et de travailleurs pour accomplir les tâches. 

En bout de ligne, ce sont nos membres qui auront plus de travail sur les épaules. Cela aura des conséquences dévastatrices sur la qualité des services à offrir à la population, le niveau de motivation au travail, d'angoisse et de stress. Quelle ambiance de travail!  Ceux qui devront partir sont anéantis et ceux qui resteront ne sont que soulagés. En attendant, ils vivent dans un milieu de travail où on entendrait une mouche voler.

Parlez-en!

Certains vivront même le «syndrome du survivant». Devant cette possibilité, un simple conseil, protégez-vous! Ne gardez pas pour vous vos émotions, parlez-en, cela aide à voir plus clair.

Utilisez toutes les ressources nécessaires. Parlez-en à votre représentant syndical qui pourra vous aider dans ces moments difficiles. Cest une question de survie.

Monique Déry

Présidente du comité de santé et de sécurité au travail de l'AFPC-Québec