Secteur universitaire québécois : Un salaire minimum à 15$ est possible!

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Montréal, 23 mars 2017 – L’Alliance de la Fonction publique du Canada, région du Québec (AFPC-Québec) vient de conclure, au cours des dernières semaines, des conventions collectives qui permettront à plusieurs centaines de membres d’atteindre un salaire d’au moins 15$ de l’heure.

«  Que ce soit à l’Université de Montréal, à l’École nationale d’administration publique (ÉNAP), à l’UQAR ou à l’UQTR, les employeurs se rendent à l’évidence qu’un salaire minimum à 15$ de l’heure n’entrainera pas l’apocalypse. » souligne Magali Picard, Vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC-Québec.  Elle ajoute : « Un salaire minimum à 15$ est une question de dignité qui ne met pas en péril le fonctionnement des universités. »

Au début de l’année, les membres du Syndicat des Étudiant-e-s Salarié-e-s de l’Université de Montréal (SÉSUM) ont signé les deux conventions collectives qui établissent un minimum de 15$ pour leurs membres à compter du 1er avril 2017.  Au début du mois de février, les membres du Syndicat des étudiants et étudiantes salarié-e-s de l’UQAR (SEES-UQAR) ratifiaient leur convention collective qui garantira dès 2019, 15$ de l’heure.  Toujours en février, les membres du Syndicat des employés et employées de recherche de l’ÉNAP (SEER-ÉNAP) ont signé leur convention collective confirmant rétroactivement un salaire minimum à 15$ au 1er janvier dernier. Enfin, la semaine dernière, les membres de l’Association syndicale des travailleurs étudiants et des travailleuses étudiantes de l’UQTR (ASTRE-UQTR) entérinaient leur convention collective qui permettra d’atteindre 15$ de l’heure pour 2019.

« La campagne menée sur le salaire minimum à 15$ par la FTQ ainsi que par d’autres Syndicats et groupes sociaux contribuent à faire avancer la cause de la classe moyenne. Je me permets aussi de souligner l’apport de la grève menée pour un salaire minimum décent par les membres du Syndicat des employé-e-s du Vieux-Port de Montréal (SEVPM). Cette lutte fut d’ailleurs remarquée durant tout l’été 2016, » ajoute Mme Picard.

Profil de l’AFPC-Québec

L’AFPC-Québec représente plus de 25 000 membres dans le secteur universitaire québécois.  Les membres œuvrent comme auxiliaires administratifs, d’enseignements ou de recherches, professionnelles et professionnels de recherches, post doctorantes et post doctorants, chargées et chargés de cours ainsi que comme personnel de soutien.

L’ASTRE-UQTR, le SEES-UQAR, le SEER-ÉNAP, le SÉSUM, ainsi que le SEVPM sont des syndicats locaux de l’AFPC-Québec.

 

Pour informations:

Patrick Leblanc, AFPC-Québec, 514-706-5997, leblanp@psac-afpc.com